Brno (République Tchèque)
7 Janvier 2012 : Anna est en pleine révision pour ses examens à venir, c'est donc seul que je vais découvrir Brno, mais les documents disponibles permettent une visite complète de la ville, qui est je trouve très sympa et à taille humaine. Direction donc la cathédrâle Petrov qui se dresse en haut d'une colline dans la ville, encore une fois il est interdit de faire des photos à l'intérieur, c'est vraiment nulle cette manie ! Bon cela dit, en bon Français j'en fais quand même, pour le principe, na !
J'oubliais presque de vous parler d'un monument tout bizarre qui se dresse sur la place principale, un sex-toy géant ? Presque, une horloge... Bon autant vous dire que pour lire l'heure il faut le mode d'emploi et ne pas être trop pressé, les pièces tournant sur elles-même. De plus, une fois par mois je crois, le mécanisme interne lâche une bille de verre qui va descendre par un chemin à chaque foi différent, mais si vous choisissez le bon interstice vous aurez peut-être une chance d'en attraper une.
Je change de colline, direction cette fois le château Spilberk, construit en 1200 mais de nombreuses fois reconstruit pour en changer le but, successivement bâtiment d'habitation, prison puis batiment militaire occupé par les nazis pendant la Deuxième Guerre Mondiale.
L'accès au château se fait par un parc, dans lequel se trouve deux terrains de "pétanque", si si !
Je retourne en centre ville pour aller voir l'ancien Hôtel de Ville, reconnaissable entre mille par la présence sur sa façade de 5 scuptures de clochers, dont celui du milieu complètement tordu. La légende veut que le sculpteur n'ayant pas été payé ce qui était prévu l'aurait sculpter tel quel pour se venger. Ca parait étonnant pourtant j'ai du mal à comprendre comment une sculpture en pierre peut se tordre comme ça...
Petit passage également devant la Fontaine Parnassus (1695), malheureusement hors d'eau.
Un chocolat pour se réchauffer et pour laisser Anna travailler, et je me rends chez Albert.
Non pas que j'ai un autre ami à Brno, il s'agit du nom d'une chaîne de supermarché, pour acheter de quoi (tenter de) faire une quiche lorraine.
Alors pas de lardon ? Du lard fumé fera l'affaire. Pas de pâte pré-préparée, c'est parti pour une pâte brisée maison. De la crème ? Bon on va tenter un truc qui y ressemble.
Du coup pendant que j'y suis, je me lance dans un dessert, alors que visiblement ce n'est pas dans les habitudes du coin.
Après avoir tout fait à l'oeil, et dans un four qui ne chauffe que par en dessous, le goût ne ressemble pas vraiment à une quiche lorraine et en plus elle est toute blanche, trop bizarre Mais ça reste parfaitement comestible !
Après le diner, Anna m'emmène pour une visite de Brno "by night", la vue depuis le château est vraiment sympa.
Il est temps de rentrer Anna doit encore travailler, cette fois je goûte le fameux "Rum" de la veille mais dans du jus de pommes chaud. Idéal pour faire un gros dodo !
De Krakow (Pologne) à Brno (République Tchèque)
6 janvier 2012 : Aujourd'hui, je quitte la Pologne pour me rendre en République Tchèque et plus précisément à Brno (ça se prononce comme ça s'écrit Brrr-No). Comme Darek est de bons conseils, il m'a indiqué que le passage de la frontière en train double le prix du voyage, j'embarque donc à bord d'un minibus à destination de Cieszyn, ville frontalière. Le voyage coûte 20 zl et dure 2h50, pensez à faire pipi avant de monter Le voyage se passe sans encombre, surtout la première moitié que je passe à dormir comme une grosse larve, parce que les meetings c'est bien, mais mine de rien après les nuits sont courtes. A proximité de l'arrivée, il se met à neiger, tous les abords sont blancs. C'est joli, mais ça n'augure rien de très bon niveau températures ! Heureusement, on redescend dans la vallée, la neige disparait, et mon sourire réapparait.
J'avais prévu de dépenser mes derniers zlotis dans cette petite ville, mais aujourd'hui est jour férié en Pologne pour l'Epiphanie, deux éléments bizarres d'ailleurs, il semblerait que ce ne soit férié que depuis l'année dernière, et il est étonnant de voir une même ville active d'un côté du fleuve et morte de l'autre côté, les tchèques tentant d'ailleurs de rentrer dans les magasins ne comprenant pas pourquoi ceux-ci sont fermés. Il faut dire que si la Pologne est le pays le plus fervent de la région, la République Tchèque est son exact opposé.
La gare n'est vraiment pas loin et je suis aidé pour le trajet par un jeune homme qui était dans le bus avec moi et qui propose de m'emmener à la frontière dans la voiture de son père, non sans faire un petit détour par la station service, seul endroit ouvert côté polonais, malheureusement ils ne vendent pas la vodka que je cherche "Sobieski Orzech Laskony", une vodka aromatisée à la noisette.
Une fois à la gare, je change mes zlotis contre des couronnes et j'achète mon billet pour Brno, et une fois dans le train, je me sens obligé de demander à la personne en face de moi si nous sommes bien en seconde classe, tellement le contraste entre la Pologne et la République Tchèque est flagrant, même d'ailleurs entre la France et la République Tchèque. Ce wagon est hallucinant. 3 sièges par rangée, les sièges réellement séparés avec chacun sont accoudoir et même de la place entre eux... Le grand luxe.
Arrivée à Brno, Anna vient me chercher. On s'était rencontré à Rouen fin Juillet lors du premier meeting CS que j'ai organisé. C'est sympa de la revoir, surtout à l'autre bout de l'Europe. Je pose mes affaires, on discute et hop, direction le weekly meeting Décidément j'aime ces meetings.
Les Tchèques ont au moins un point commun avec les Polonais, ils aiment faire boire les gens.
Donc après avoir commencé chez elle par une dégustation du rhum local, qui n'est d'ailleurs pas fait à partir de canne à sucre et qui ne s'appelle donc plus "Rum" depuis l'entrée de la République Tchèque en Europe, après avoir tenté 2 versions d'une eau-de-vie maison qui sentait très bon le fruit, mais qui une fois dans la gorge vous fait bien sentir que c'est de l'eau-de-vie, je décide de calmer le jeu avec un très soft du Kofola (un Coca local moins sucré mais avec un très fort goût de plantes), puis je m'essaye au Fecher Lemon, une boisson alcolisée elle aussi avec un fort goût de plantes, un peu comme la Becherovka, pour finir par un Melounovka-Poire, alcool de pastèque et jus de poire, délicieux ! Pour éponger tout ça, je tente une assiette d'un fromage mariné très bon finalement.
Une fois de retour, un petit verre d'une boisson chaude au miel... forcément alcolisée, bah oui, il fait froid en Europe Centrale.
Bon autant vous le dire tout de suite, le lendemain ma tête allait bien, mon estomac moins